Sommaire.
Présentation du scoutisme
Présentation des Scouts Unitaires de France
Présentation d’une Troupe
Présentation de la progression personnelle
Présentation aux parents des buts
Le scoutisme
source : www.wikipedia.org
Les prémices d’une idée de scoutisme datent du siège de Mafeking en Afrique du Sud au cours de la seconde guerre des Boers (1899-1902) au cours de laquelle Baden-Powell sert comme officier de commandement. Avec beaucoup d’astuce et de courage communicatif, il réussit à sauver la ville de Mafeking qui était assiégée depuis 217 jours par des troupes ennemies quatre fois plus nombreuses. Baden-Powell utilisa les jeunes de la ville appelés les cadets comme messagers pour transmettre des messages à pied et à vélo, comme observateurs, sentinelles et éclaireurs.
À la libération de la ville, le 16 mai 1900, Baden-Powell est acclamé comme un héros et est nommé major-général par la reine elle-même. Il prouva que des jeunes étaient tout à fait capables de réussir une mission, pourvu qu’on leur fasse confiance. Il publie ses observations sous le nom de « scouting » (l’art des éclaireurs) dans un petit fascicule destiné aux militaires appelé : « Aids to scouting ».
À son retour en Angleterre, Baden-Powell fut accueilli triomphalement. Il constate que « Aids to scouting » a un immense succès auprès des garçons britanniques et est utilisé par des éducateurs. Il reçoit même beaucoup de courriers de garçons lui demandant des conseils. Marqué par la jeunesse britannique des quartiers désœuvrés par la drogue et le tabac, souvent en mauvaise santé et délinquants, il décide de mettre en pratique toutes les tactiques qu’il a observées à la guerre au service de jeunes garçons et dans une optique de paix.
« À la fin de ma carrière militaire », dit Baden-Powell, « je me mis à l’œuvre pour transformer ce qui était un art d’apprendre aux hommes à faire la guerre, en un art d’apprendre aux jeunes à faire la paix ; le scoutisme n’a rien de commun avec les principes militaires. »
Les Scouts Unitaires de France
source : Pierrot
Une association catholique de scoutisme, suivant la méthode éducative imaginée par Baden-Powell, dont l’ambition est d’aider les enfants et les jeunes à devenir des femmes et des hommes libres, responsables, utiles et heureux.
Une organisation aux structures allégées et à l’encadrement bénévole, conçue pour être au service des jeunes.
Une association Loi 1901 (1971) agréée par le secrétariat d’Etat chargé de la Jeunesse & des Sports (1974) et reconnue d’utilité publique (1983).
Un mouvement fidèle à l’Église, où le sens de Dieu vient donner sens aux autres axes de la formation scoute (santé, développement de la personnalité, savoir-faire, service des autres) qui sont la clef d’une réussite humaine authentique.
Un mouvement de jeunes qui veut être aux côtés des familles pour aider les parents dans leur mission d’éducation.
Le site du Mouvement National : www.scouts-unitaires.org.
La promesse
« Sur mon honneur, et avec la grâce de Dieu,
je m’engage
à servir de mon mieux Dieu, l’Eglise et la patrie,
à aider mon prochain en toutes circonstances,
à observer la loi scoute. »
La loi scoute
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Le scout met son honneur à mériter confiance.
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Le scout est loyal à son pays, ses parents, ses chefs et ses subordonnés.
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Le scout est fait pour servir et sauver son prochain.
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Le scout est l’ami de tous et le frère de tout autre scout.
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Le scout courtois et chevaleresque.
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Le scout voit dans la nature l’oeuvre de Dieu; il aime les plantes et les animaux.
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Le scout obéit sans réplique et ne fait rien à moitié.
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Le scout est maître de soi; il sourit et chante dans les difficultés.
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Le scout est économe et prend soin du bien d’autrui.
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Le scout est pur dans ses pensées, ses aroles et ses actes.
Les principes scouts
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Le scout est fier de sa foi et lui soumet toute sa vie.
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Le scout est fils de France et bon citoyen.
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Le devoir du scout commence à la maison.
Les vertus principales du scout
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Franchise.
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Dévouement.
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Pureté.
La première exigeance
- Rendre chaque jour un service à quelqu’un (cf. art. 3).
Le salut scout
- Le fort protège le faible (cf. art. 5).
Présentation d’une Troupe
source : www.scoutopédia.net
La « patrouille » ou « équipe » chez les guides est l’unité humaine de base du scoutisme unitaire. Plusieurs patrouilles réunies forment une « Troupe » ou une « Compagnie » chez les guides ou éclaireuses.
La patrouille unitaire comprend 6 à 8 membres de 12 à 17 ans et de même sexe. Elle est dite « unitaire » à cause de la pédagogie de la grande soeur ou du grand frère (enseignement des jeunes par les jeunes [NDLR: enseignement des jeunes aux plus jeunes]) rendue possible grâce à une tranche d’âge assez large.
Elle est dirigée par un chef de patrouille (CP ou CE pour les guides) qui est assisté d’un second de patrouille (SP ou SE pour les guides). Le rôle de CP est courramment désigné sur les uniformes par deux bandes blanches encadrant son insigne de promesse sur la poche gauche de la chemise (une bande à travers l’insigne pour le Second). Chaque « patrouillard » a au sein de la patrouille a un poste d’action précis comme infirmier ou trésorier…
Grâce à sa cohésion et son organisation, la patrouille classique se caractérise par l’autonomie. La plupart des activités scoutes se déroulent en patrouilles et souvent à son initiative: campement, exploration, jeux, services, sorties de WE, activités diverses.
L’esprit de cohésion de la patrouille classique est encouragé et fomenté par de nombreux moyens. La patrouille porte un nom d’animal : le totem. Deux couleurs sont associées à son totem (voir Code des couleurs de Patrouille) qui se retrouvent sur le fanion du « staff » et les flots de ses membres. Le « staff » est le nom donné au bâton de bois décoré surmonté du fanion au couleur de l’animal-emblème de la patrouille. Les flots sont portés après la Promesse et sont un signe fraternelle d’appartenance à une même patrouille. La patrouille possède aussi un cri de patrouille et parfois une devise, un saint patron, un chant, une prière …
Comme la patrouille est une unité d’action autonome et effective, elle possède un organe de prise de décision : le conseil de patrouille.
Chez les scouts marins, la patrouille prend le nom d’équipage et chez les scouts alpins (au moins à la FSE), elle prend le nom de cordée.
La troupe unitaire est dirigée par une maîtrise (composée du chef de troupe (CT) et de ses assistants) qui organise les activités importantes de l’année (camp d’été et camp de pâques) et qui suit la progression des aînés des patrouilles. La cour d’honneur qui réunit la maîtrise, les CP et les 1ère classe permet de prendre les décisions importantes concernant la troupe.
Présentation de la progression personnelle
source : www.scoutopédia.net
L’âge moyen de la branche « éclaireurs » ou « guides » se situe vers 14 ans. La progression de cette branche doit permettre à l’adolescent(e) de sortir de cette crise grandi(e) et fortifié(e) physiquement, mentalement et spirituellement. La progression est réalisée non dans un esprit scolaire, mais comme un moyen d’atteindre, à travers l’acquisition de valeurs concrètes, et compte tenu de la nature du garçon ou de la fille et de ses goûts, les buts du scoutisme.
Les épreuves de classe jalonnent la progression de l’éclaireur ou de la guide depuis son entrée à la troupe ou à la compagnie jusqu’à la montée au clan ou au feu, la branche rouge. Leur contenu peut varier sensiblement selon les mouvements mais dans l’ensemble voici comment nous pouvons les présenter :
- Les épreuves d’aspirant permettent au garçon ou à la fille de maîtriser les bases nécessaires pour vivre les activités de sa patrouille (équipe) et de la troupe (compagnie). Elles testent la volonté du nouveau ou de la nouvelle à devenir scout ou guide, elles aboutissent naturellement à la Promesse, au bout de 6 à 12 mois de présence.
- Les épreuves de 2nde classe permettent au scout ou à la guide d’acquérir une certaine autonomie personnelle dans la vie scoute : capacité technique d’être utile en camp ou en jeu, aptitude à tenir une charge avec sérieux, sens de la responsabilité. Le scout ou la guide de 2nd classe prend une part active dans la patrouille qui peux compter sur lui.
Badge de cuisinier |
Badge de pionnier |
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Badge de sportif |
Badge de boute-en-train |
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Badge de sioux |
Badge de topographe |
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Badge de secouriste |
Badge d’artisan |
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Badge d’astronome |
Badge de serviteur de la liturgie |
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Badge de transmetteur |
Badge de pisteur |
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Badge de météorologue |
Badge de naturaliste |
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Badge de trappeur |
Badge de gabier |
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Badge de reporteur |
Badge de campeur |
- Les badges sont des épreuves de spécialité permettant de développer des aptitudes et des goûts dans un certain nombre de domaines techniques, toujours dans le but de mieux servir.
- Les épreuves de 1ere classe correspondent au niveau du scout ou de la guide expérimenté. Le scoutisme devient un art de vivre et son premier désir est de faire progresser les plus jeunes. Le scout ou la guide de 1ere classe prend une part active dans la troupe qui peux compter sur lui.
- Jusqu’au début des années 1940, un scout de 1ère classe pouvait passer les épreuves de Chevalier de France [NDLR: afin qu’il ne s’ennuie pas à la Troupe parce qu’il était déjà grand mais n’avait pas encore la responsabilité d’une patrouille. Ensuite, il y eut les Raider-scouts. C’était aussi la période de la totémisation, en général]. Et maintenant, c’est le brevet HP.
Présentation aux parents des buts, des moyens, des enjeux de la vie scoute et de l’esprit SUF.
source : Flamme SUF – lettre aux Chefs de Groupes d’île de France Est.
Idée maîtresse : Unité de la personne.
Le scoutisme est une méthode éducative, proposée en harmonie avc la famille,
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qui a la vie pour objet, le jeu pour moyen, la nature pour cadre et le bonheur pour but ;
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qui s’adresse à tous, et à chacun dans sa globalité : corps, coeur, esprit, et âme ;
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qui vise à faire d’un enfant, d’étape en étape, un adulte sain, heureux et utile ;
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qui, par la vie en équipe, propose l’expérience de la responsabilité, basée sur la confiance ;
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qui développe une progression fondée sur la promesse de respecter la Loi scoute ;
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qui, avec franchise, dévouement, pureté, aide chacun à donner un sens à sa vie ;
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qui, pour les SUF, est enracinée dans la foi catholique, comme moyen de vivre l’Évangile.
Les SUF ont choisi la méthode basée sur le système des patrouilles (notion du « grand-frère »).
Les unités sont non mixtes dans le respect des différences de nature, pour donner à chacun, selon son identité garçon ou fille, son espace de vitalité, de développement, d’expression et d’épanouissement et son rythme propre.
Corps |
Coeur |
Esprit |
Âme |
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Dimension |
Physique |
Affective |
Sociale |
Spirituelle |
Lieu |
du plaisirde la douleur |
de l’émotion |
de la raison |
du projet |
Devenir un adulte |
sain |
heureux |
utile |
saint |
Les 5 buts du scoutisme |
Santé |
Caractère |
Sens des autres |
Sens de Dieu (1) |
et en tout domaine : Sens du concretApprentissage par le jeu, dans la nature et dans la joie de vivre. |
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12-17 ans
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Rythme de vie |
Enthousiasme |
Confiance |
Humilité, pardon |
Âge de la différenceRespect de la différence |
Attention à l’autre |
Esprit d’équipe |
Réflexe de la prière |
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Sens de l’effort |
Sens du bon |
Responsabilités |
Paroles d’évangile |
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Adulte (2) , maturité, être capable : |
de transmettre la vie |
d’aimer et d’être aimé |
de choisir et de s’engager |
de se reconnaître enfant de Dieu |
Enjeu |
La vie |
L’amour |
Le bonheur |
Le sens de sa vie |
Le scoutisme forme des hommes et des femmes épanouis,
sur qui la famille, l’entreprise, la société, l’Église peuvent compter.